Le poète Miguel Hernández a participé au front de Jaén pendant la guerre civile espagnole. Découvrez son héritage personnel et littéraire dans la ville andalouse avec cette visite.
Itinéraire
« Andaluces de Jaén,/aceituneros altivos,/decidme en el alma:¿quién,/quién levantó los olivos ? » Ces vers de Miguel Hernández, qui font désormais partie de l'hymne provincial de Jaén, ont été composés en 1937. Le poète d'Alicante, peu après avoir épousé son amour Josefina Manresa, a dû partir pour le front à Jaén pendant la guerre civile espagnole. Au cours de cette visite guidée, qui débutera sur la très centrale Plaza de San Ildefonso, le guide évoquera avec vous l'héritage laissé par l'écrivain lors de son séjour dans la ville andalouse.
Au cours de la visite du centre historique de Jaén, vous apprendrez également quels étaient les liens de Miguel Hernández avec la ville. Il y occupa le poste de commissaire à la culture et dirigea le journal "Altavoz del Frente Sur". C'est également à cette époque qu'il écrit le poème "Aceituneros", dont nous avons cité les premiers vers au début de cette description. Vous approfondirez l'importance de ces vers et de nombreux autres que le poète a composés à Jaén, rassemblés dans son célèbre livre "Vientos del pueblo" (Vents du peuple).
Vous terminerez la visite par l'un des endroits de Jaén qui a le plus impressionné Miguel Hernández pendant la guerre civile : l'abri anti-aérien de la Plaza de Santiago. Dans ce bunker souterrain où la population locale s'est réfugiée pendant les bombardements de 1937, vous verrez plusieurs portraits, poèmes et chroniques journalistiques de l'écrivain : « Jaén est bombardée : le trilite secoue et fait éclater même les pierres les plus profondes de la ville [...] et dans le cimetière, des enfants, des femmes et des vieillards qui n'avaient commis d'autre crime que de naître et de vivre ont besoin de se venger de leur mort inhumaine ».
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